Internet Explorer is not supported
Sorry, please use another browser such as Google Chrome or MozillaFirefox

TRIOS MOVE me permet d’être en phase avec les attentes des patients

Entretien avec le Dr Lanoiselée

Bonjour, Docteur. Pourriez-vous nous présenter votre cabinet dentaire ? Quand avez-vous commencé votre carrière de chirurgien-dentiste ? Quels types de soins proposez-vous ? Quel est le portrait type de votre patient ?

Bonjour. J’ai commencé mon activité en janvier 2007 en tant que collaborateur salarié. Notre cabinet est un cabinet d’omnipratique : nous soignons tous types de patients et nous réalisons pratiquement tous les types d’actes. De par le faible nombre de praticiens dans le secteur et l’absence de spécialistes, nous sommes amenés à voir tous les types de patients : enfants, jeunes adultes, patients retraités, voire les âges extrêmes. Il y a une maison de retraite de l’autre côté de la route et, effectivement, des patients nous sont adressés, ou parfois nous nous déplaçons.

En 2015, nous avons rejoint une maison de santé pluridisciplinaire, donc nous avons décidé de nous associer. Ça nous a permis de redynamiser entièrement le pôle, d’agrandir, d’investir dans un système de radiographie panoramique et de prévoir une salle de chirurgie. Notre cabinet est un cabinet que j’appellerais rural, à distance des grands centres-villes, mais avec une activité vraiment polyvalente.

Depuis combien de temps utilisez-vous un scanner intra-oral dans votre cabinet ? Qu’est-ce qui vous a convaincu de votre choix du numérique ?

J’ai utilisé plusieurs systèmes, premièrement en tant qu’universitaire et ensuite en tant que praticien, donc j’ai pu évaluer les avantages de chacun. J’ai commencé en universitaire en 2010 avec un système de CFAO direct. On avait un système qui était performant, mais assez complexe à utiliser, car il fallait poudrer et faire corréler les clichés les uns avec les autres, ce qui limitait la taille de nos empreintes. Et puis, j’ai eu la chance d’avoir des gens qui m’ont fait confiance et qui m’ont fourni un système 3Shape que j’avais également pu tester lorsque j’étais universitaire. Quant à mon activité libérale, c’est quand je me suis associé en 2015, que j’ai passé le cap de l’empreinte optique au cabinet.

Pourquoi avez-vous opté pour la marque 3Shape ?

Pour plusieurs raisons. Tout d’abord, la qualité du fichier. Parce que, en manipulant plusieurs systèmes, on s’aperçoit vite que les qualités sont variables et que, par rapport aux demandes prothétiques, il est indispensable d’avoir un fichier précis, avec un degré de détail qui est très important. Donc, nous nous sommes concertés avec mon prothésiste pour savoir quelle caméra pouvait répondre à ma demande, le système 3Shape en faisait partie. Le fait d’avoir un système qui était ergonomique était également important pour moi. Je scanne plusieurs fois dans la journée, il faut que ce soit agréable pour le patient et que ce soit plus performant qu’un matériau d’empreinte conventionnel.

Quel scanner TRIOS utilisez-vous aujourd’hui ?

Aujourd’hui, j’utilise un scanner TRIOS 3 Wireless couplé à une unité TRIOS MOVE. J’en suis très content d’un point de vue ergonomique. Mes patients sont très contents aussi.

Comment s’est passé la transition vers le numérique pour vous ? Quelles améliorations pouvez-vous constater par rapport à la prise d’empreinte traditionnelle ?

Ça s’est fait d’une manière assez simple. Le fait de travailler en universitaire avec le système TRIOS, sans avoir de gestion patient à faire après, m’a permis de faire mes premières armes. Effectivement, la courbe d’apprentissage est très rapide. Ça m’a permis de repérer les points essentiels pour scanner correctement et surtout de beaucoup travailler sur mes préparations. On s’aperçoit qu’avec une empreinte optique, la finesse de préparation est plus grande, ce qui permet d’améliorer considérablement notre pratique en termes de précision et de qualité pour le laboratoire. Cela donne aussi la possibilité de faire des préparations un peu plus audacieuses. J’ai commencé à polir un peu plus mes préparations, à adoucir des petits angles pour avoir des travaux de qualité à montrer à mes patients et à envoyer ensuite au laboratoire. J’ai revu complètement mes sets de fraises, et je me suis également équipé d’aide optique et de beaucoup d’instruments de finition et d’ultra-finition, notamment des instruments à ultrasons.

Avec une empreinte traditionnelle, tant qu’elle n’a pas été coulée et détourée, il est difficile d’avoir une idée du rendu. L’échelle d’analyse est macroscopique, tandis qu’avec une empreinte optique on atteint quasiment le niveau microscopique, toute proportion conservée, bien sûr. Ça m’a permis de mieux voir ma préparation et, à partir de là, d’être plus performant.

Utilisez-vous TRIOS pour toutes les prises d’empreinte ? Quelles sont les indications les plus courantes ?

Selon mes statistiques personnelles, je fais des empreintes optiques pour 87 % de mes cas aujourd’hui, et je pense que ces chiffres vont encore augmenter. À l’exception des réparations, pour lesquelles je passe par des empreintes conventionnelles, pour tout ce qui est prothèse conjointe, scellée ou collée, je vais choisir la solution d’empreinte optique. Je travaille de plus en plus sur l’amovible, notamment sur les châssis métalliques, avec des empreintes optiques, et en prothèse combinée aussi j’ai tendance à systématiquement faire une empreinte optique. Mon rêve, ce serait de maîtriser la prothèse complète, et je compte y arriver d’ici peu de temps.

Comment pouvez-vous caractériser l’expérience de numérisation du point de vue de l’utilisateur ? En quoi TRIOS MOVE est différent de ses prédécesseurs dans ce sens ?

En termes d’ergonomie, je peux vraiment moduler avec simplicité la position de mon unité en fonction du cas, que le patient soit allongé ou assis. Le bras articulé est relativement long, donc ça me permet d’orienter l’écran comme je le souhaite, malgré l’encombrement du crachoir sur le côté de mon fauteuil. Quand mon assistante vient m’aider sur une prise d’empreinte, elle va pouvoir trouver sa place plus facilement. Ce n’est pas l’unité qui va déterminer l’emplacement où elle va se mettre, c’est elle qui va positionner l’unité à tel ou tel endroit. L’objectif, c’est de travailler toujours en vision directe sur l’écran et de n’avoir, à aucun moment, besoin de contrôler en bouche. Alors qu’effectivement, sur les systèmes précédents, j’avais tendance à aller de l’un vers l’autre parce que l’écran était mal centré, l’unité n’avait pas forcément une bonne position en termes d’ergonomie. Donc, c’est beaucoup plus confortable de ce point de vue-là. Et un autre point que j’aime beaucoup, c’est qu’il suffit de réorienter très légèrement l’écran pour que tout le monde – l’assistante, le patient et moi – ait la possibilité de suivre la réalisation de l’empreinte.

Quelle est la première réaction des patients lorsqu’ils voient ce nouvel équipement ? Est-ce que cela a un effet sur leur satisfaction de visite ?

Il y a une grande curiosité au départ, parce que la plupart n’ont pas encore fait l’expérience de l’empreinte optique. Donc, il y a une petite appréhension sur le fonctionnement de l’empreinte optique : je leur explique que c’est un système de photo et non un système d’irradiation, parce que beaucoup pensent que ça fonctionne comme ça. Parfois, je vais même créer la fiche de laboratoire avec eux pour leur montrer comment on va procéder. Ensuite, je vais, de manière assez ludique, faire l’empreinte ; les patients vont pouvoir la regarder en temps réel.

Beaucoup de patients nous disent : « La pâte a un goût désagréable », ou ont un réflexe nauséeux. Tous ces patients-là sont très vite rassurés. S’ils sont un peu anxieux, je peux faire des pauses pendant l’empreinte. J’ai eu l’occasion il y a peu de temps de faire une empreinte sur un patient qui avait un problème d’handicap mental. Ce patient avait tendance à paniquer lors de la prise d’empreintes physiques, et là, avec une empreinte dématérialisée, il s’est vraiment pris au jeu et pour lui c’était vraiment plus confortable.

Donc, de la surprise et ensuite de l’envie. Et après, des patients qui réclament l’empreinte optique pour leur confort. Beaucoup souhaitent obtenir les modèles imprimés à la fin pour avoir leur petit souvenir du traitement au cabinet.

La possibilité de montrer les scans aux patients vous aide-t-elle à étayer vos propos, à convaincre le patient d’accepter un traitement ?

Nous avons un très bon outil de communication. Une empreinte en plâtre est dépourvue de couleur, donc plus difficile à comprendre pour les patients. Avoir un modèle en occlusion va nous permettre d’expliquer pourquoi des dents se sont égressées ou usées. Nous allons pouvoir leur montrer aussi des caries, des dents délabrées ainsi que leur expliquer tout cheminement intellectuel que l’on a avec une image. Cela va permettre au patient de mieux comprendre son traitement et de mieux s’investir. Ce sera aussi plus simple pour nous de le convaincre de la nécessité d’un traitement, ce qui est essentiel.

Que pensez-vous de la possibilité de comparer l’évolution de l’état de santé du patient dans le temps avec des empreintes optiques et une application comme TRIOS Patient Monitoring ?

Moi, ça m’intéresse beaucoup pour les patients souffrant de bruxisme parce qu’ils n’ont pas nécessairement conscience de leur état d’usure. Avec la possibilité de comparer les scans, le praticien peut mettre les patients face au problème. Il y a aussi des patients qui ont eu des récidives en termes de suivi orthodontique et qui ont peur d’avoir une nouvelle récidive. Le fait de leur proposer de scanner régulièrement leur bouche, sans inconvénients pour eux et sans risque pour leur santé, va permettre de maintenir une surveillance et de les rassurer.

Qu’est-ce qui a changé dans la façon dont vous coopérez avec votre laboratoire dentaire ?

L’échange avec le laboratoire est maintenant beaucoup plus dynamique et beaucoup plus interactif. Avant, il y avait beaucoup plus de va-et-vient et de coups de fil. Soit lui avait le modèle, soit moi, mais il était rare que nous ayons chacun l’information. Aujourd'hui, il m’arrive même d’échanger en temps réel avec le prothésiste pour obtenir un axe d’insertion idéal et réaliser des préparations suffisantes. Par exemple, sur des cas de bridges où il est nécessaire de paralléliser les piliers, je fais un premier scan, je le lui envoie, et puis nous discutons ensemble du design, des retouches à effectuer pour que la prothèse puisse s’insérer correctement.

L’échange est aussi qualitatif. En cas d’une difficulté ou d’un échec, cela donne la possibilité d’échanger des idées sans pour autant être dans la critique négative – on sera toujours dans le constructif. Avec sa compétence technique et ma compétence de clinicien, il est plus facile de se retrouver à mi-chemin grâce à ces empreintes.

Nous travaillons beaucoup plus ensemble qu’avant sur les cas. En implantologie, mon prothésiste a l’habitude de me faire un design de couronne idéale, et après c’est moi qui vais positionner l’implant par rapport à son design de couronne. Le cheminement est ainsi plus cohérent : ce sera la prothèse qui guidera l’implant et non le contraire.

Nous avons récemment lancé 3Shape Community. Envisagez-vous de vous inscrire sur cette plate-forme ? Si oui, pourquoi ?

Oui, je suis déjà inscrit. Une plate-forme d’échange permet de confronter les problèmes que l’on peut rencontrer et d’avoir de nouvelles idées : que ce soit d’ordre technique ou d’ordre clinique.

En même temps, vous vous retrouvez avec des personnes qui utilisent le même type d’équipement. De plus, les membres de la communauté se trouvent un peu partout dans le monde, ça crée un lien, des échanges, des dynamiques. Ce ne sont pas seulement les chirurgiens-dentistes, mais aussi les laboratoires et les revendeurs qui peuvent y accéder. C’est polyvalent : chacun peut apporter sa petite pierre à l’édifice. Pour moi, ce genre de communauté est essentiel aujourd’hui pour nous connecter.

À votre avis, quels pourraient être les prochains horizons à atteindre en termes de progrès technique dans le domaine des soins dentaires ?

Notre secteur évolue de plus en plus vers une dentisterie où le chirurgien-dentiste est assisté dans sa démarche clinique. J’aimerais bien avoir également tout un versant dépistage qui puisse s’intégrer dans un suivi continu : le dépistage carieux, notamment.

Je sais que 3Shape a un outil qui va permettre de simuler le traitement orthodontique, TRIOS Treatment Simulator. D’autres simulations, destinées à la chirurgie parodontale, par exemple, pourraient également aider à convaincre le patient, et à lui faire comprendre le traitement. Ces outils nous aideraient à valider nos traitements d’un point de vue purement théorique ou nous permettraient d’échanger avec des confrères.

Quels sont les principaux défis auxquels les cabinets dentaires sont confrontés en France aujourd’hui en dehors du cadre strictement médical ? Quel rôle les technologies numériques auraient-elles à jouer dans ces processus ?

C’est avant tout les facteurs économiques qui doivent être pris en compte. Autrefois, un cabinet dentaire était géré en père de famille, maintenant nous sommes devenus des entrepreneurs avec des entreprises à gérer. Et ce n’est pas uniquement notre compétence en gestion qui est importante, mais aussi l’image que l’on va renvoyer à l’extérieur. Si l’on veut être une entreprise performante, il faut être capable de s’adapter, même si les chirurgiens-dentistes sont formés pour être des soignants, plutôt que des gestionnaires.

Dans ce sens, mon système TRIOS m’offre un outil de communication excellent, un outil qui va me permettre d’obtenir des restaurations de qualité, avec beaucoup moins de retouches prothétiques et beaucoup moins de renvois vers le laboratoire après réalisation, ce qui est très important. Et je pense que j’ai un outil qui me permet aussi d’avoir une bonne image à l’extérieur de mon cabinet : une image de modernité, une image en phase avec une dentisterie que la majorité des patients attendent.

Si l’un de vos confrères vous demandait conseil concernant l’acquisition d’un système de prise d’empreinte optique, lui recommanderiez-vous le vôtre ?

Oui, je recommanderais le mien parce que j’en suis très satisfait. Je suis dans un cabinet de groupe, et nous sommes plusieurs à utiliser le système aujourd’hui. C’est pourquoi je suis très content d’avoir une unité polyvalente qu’il est possible de déplacer de cabinet en cabinet. Je trouve que le système TRIOS MOVE est un système très performant : j’aime beaucoup l’intégration de l’écran du TRIOS MOVE, et le système sans fil offre un confort supplémentaire, permettant d’éviter un encombrement et d’avoir une distance de travail plus grande vis-à-vis de l’unité. Et ça aussi, c’est très agréable.